Architecte d’intérieur

  1. Accueil
  2. Architecte d’intérieur

Une profession non réglementée

Et pourtant, quelles compétences, quelles responsabilités !

La profession d’architecte d’intérieur n’est pas, à ce jour, réglementée. (site du Conseil Français des Architectes d’Intérieur)

C’est incroyable, quand on sait qu’il existe un titre certifié par l’état niveau II (5 années d’étude). 2 organisations, le CFAI (Conseil Français des Architectes d’Intérieur) et l’UNAID (Union Nationale des Architectes d’Intérieur, Designers) délivrent des certifications en fonction du niveau d’étude, de la qualification et de l’expérience des architectes d’intérieur. Ils délivrent ainsi des titres d’Architecte Intérieur CFAI et UNAID.

A côté de ces formations sont apparues récemment une flopée de formations courtes, de 3 à 6 mois (!), qui prétendent préparer au métier d’architecte d’intérieur. Ce n’est absolument pas sérieux, au vu de la complexité du métier ET du marché.

Les missions de l’architecte d’intérieur

Créer un espace, à l’intérieur du cadre bâti, c’est respecter l’architecture en la menant à son terme. C’est analyser les contraintes d’un bâtiment à une échelle différente de celle de l’architecte: celle de l’individu. Mais c’est aussi valoriser son utilisation sur une durée particulière: celle de l’instant.

Ainsi l’architecte d’intérieur, au cœur de l’architecture, cerne les territoires et définit les trajectoires empruntées par l’être humain. Capable de concevoir aussi bien un espace intelligent, d’aborder les problématiques d’image ou d’ambiance, que de résoudre le détail de jonction entre deux matériaux, c’est un créateur polyvalent qui assure la maîtrise d’œuvre de ses réalisations.

Située en amont de la prestation du décorateur ou de celle du designer, mais les rejoignant souvent en fin de parcours, l’activité de l’architecte d’intérieur couvre, outre l’aménagement de l’espace, des domaines très variés: depuis le design de produit ou de mobilier, jusqu’au graphisme et la signalétique en passant par le design textile ou l’étude de la couleur, c’est leur relation prioritaire à l’espace qui fédère toutes ces disciplines (extrait du site du CFAI)

En résumé

C’est un concepteur dont le domaine d’intervention s’étend aux aménagements ou réaménagements intérieurs de l’habitat ou de l’entreprise et à leur décoration. Il doit résoudre les problèmes liés à la fonction et à la qualité des espaces intérieurs.

L’architecte d’intérieur se charge de la volumétrie, la réinterprétation/réhabilitation, la colorimétrie, le mobilier intégré, le travail de la lumière, etc. Pour concevoir et aménager le second œuvre, l’architecte d’intérieur peut faire intervenir d’autres professionnels suivant la taille du projet :

  • L’ingénieur, parfois assisté du bureau d’études techniques, réalise les études thermiques et/ou phoniques ou celles des lots techniques.
  • Le designer, conçoit les objets décoratifs, le mobilier : de la reformulation de fonction au travers de technique.
  • Le décorateur compose avec le mobilier, les éclairages, les textiles, la mise en couleur provenant de l’éditeur de produits.
  • L’agenceur s’occupe de l’agencement de l’espace et la conception de mobilier sur mesure. Il a un rôle de conseil et de coordinateur.
  • Le coloriste, élabore une cohérence entre l’environnement du bâtiment et son intérieur, les usages et les usagers. Il réalise des concepts de coloration issus d’études chromatiques du lieu d’implantation. Il travaille en étroite collaboration avec l’architecte afin d’être en accord avec son écriture architecturale. Le designer coloriste utilise la couleur comme un matériau de construction de l’espace. Il se distingue du décorateur par son travail presque archéologique du site et sa composition conceptuelle de la couleur.

Souvent des glissements s’opèrent entre ces différents métiers. Cela dépend des savoir-faire et compétences des acteurs. Tous ces métiers peuvent cohabiter dans une même agence, sans qu’il y ait de conflit. On peut dire qu’il y a complémentarité entre eux.

Menu